ICC - Le NAO a été désigné comme Cabinet d’audit externe de la Cour

Communiqué de presse
Publishing Date
Reference Number
ICC-ASP-20030509-11

Le 22 avril 2003, le Prince Zeid Ra’ad Zeid Al Hussein, Président de l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome, a informé les Etats parties que le Bureau de l’Assemblée avait décidé de nommer le National Audit Office du Royaume-Uni en qualité de Cabinet d’audit externe de la Cour pour les exercices à clôturer les 31 décembre 2003, 2004, 2005 et 2006.

Conformément aux Règlement financier et règles de gestion financière de la CPI, le Cabinet d’audit conseille la Cour sur l’instauration de son dispositif initial de contrôle administratif et financier, réalise la vérification des états financiers, rédige les rapports externes et fournit des conseils sur les bonnes pratiques comptables et la gestion financière.

Le Contrôleur et vérificateur général des comptes du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord (NAO), établi en 1866, est un organe entièrement indépendant du gouvernement du Royaume-Uni. L’une de ses premières tâches est de s’assurer que les fonds publics sont correctement et efficacement employés et d’en rendre compte au Parlement du Royaume-Uni.

Le Bureau de l’Assemblée a choisi le NAO parmi des cabinets de commissaires aux comptes hautement qualifiés, en raison de son expérience en matière d’organisations internationales publiques dans leur phase initiale.

Le Programme alimentaire mondial des Nations unies, l’Organisation panaméricaine de la santé, la Commission préparatoire de l’Organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires, l’Agence internationale de l’énergie atomique,le Fonds international d’indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures et l’Organisation internationale du travail figurent parmi les institutions dont le NAO vérifie les comptes.

Dans le cadre de sa mission en tant que membre du Groupe mixte de vérificateurs externes des comptes de l'Organisation des Nations Unies, le NAO a également contrôlé les comptes du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, ceux de la Cour internationale de justice, ceux du Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, ceux du Haut commissariat aux réfugiés ainsi que ceux d’autres organisations financées par des contributions d’Etats membres.

Source
Assemblée des États Parties