Le 13 août 2015, S.E. M. Sidiki Kaba, Président de l'Assemblée des États Parties au Statut de Rome («l'Assemblée») de la Cour pénale internationale («la Cour»), s'est rendu à Addis Ababa (Ethiopie) pour rencontrer S.E. Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine. Lors de leurs échanges, le Président de l'Assemblée lui a présenté les axes prioritaires de son mandat et souligné le besoin d'insuffler une nouvelle dynamique aux relations entre l'Afrique et la Cour. Il a également insisté sur la nécessité de renforcer les capacités judiciaires des Etats pour prévenir la perpétration et assurer la répression des crimes les plus graves relevant de la compétence du Statut de Rome.
Le Président Sidiki Kaba a également rencontré le Bureau du Comité des représentants permanents auprès de l'Union africaine (COREP) et les Présidents des groupes régionaux africains, en présence de Mme Djenna Djarra, Secrétaire exécutif de la Commission. Lors de cette réunion, le Président de l'Assemblée a salué les efforts déployés par l'Union africaine pour lutter contre l'impunité.
En outre, le Président Kaba s'est également entretenu avec M. Haile Menkerios, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies auprès l'Union africaine, avec qu'il a eu des discussions fructueuses sur les efforts consentis par les Nations Unies pour consolider la paix en Afrique. À cet égard, il a réitéré que la justice est un vecteur essentiel pour assurer la paix durable et briser les cycles de violence qui se nourrissent de l'impunité.
Le Président Kaba a également rencontré la Délégation de l'Union Européenne et les représentants des Etats membres de l'Union européenne à Addis-Abeba, ainsi que les représentants du Groupe de l'Amérique Latine et des Caraïbes accrédités en Ethiopie. Au cours de ces réunions, il les a exhorté à continuer de soutenir la Cour.
A l'issue de cette visite officielle, S.E. M. Kaba a déclaré:
« Je remercie la Présidente Dlamini-Zuma pour son accueil chaleureux et pour l'échange constructif que nous avons eu. Je suis convaincu de la nécessité urgente de restaurer la confiance entre la Cour et les États africains parties au Statut de Rome. Le dialogue ainsi entamé doit se poursuivre pour ouvrir une nouvelle ère dans les relations entre l'Assemblée des Etats parties et les Etats africains ».